Le mot vient de l’allemand : “Holz” = bois et le suffixe “-linge”, qui suggère de petites choses, des personnages ou des créatures. Holzlinge pourrait être traduit par “petits êtres de bois” ou “figurines en bois”.
Parce que ma vie d’illustrateur était apparemment trop paisible et mes doigts trop intacts, j’ai décidé qu’il me fallait un hobby plus dangereux. Il y a quelques années, j’ai donc franchi la ligne : j’ai acheté un arsenal de gouges infiniment tranchantes et j’ai trouvé du bois de récupération (comprendre : des trucs qui traînaient chez les gens). BAM. Le premier totem sortit de la matiere.
Alors, oui. C’est sale, c’est dangereux, et ça envahit l’espace vital à une vitesse terrifiante. Mais c’est tellement satisfaisant. Et contrairement à l’illustration digitale, quand je pose mes outils (et que je compte si j’ai encore tous mes doigts), l’œuvre existe dans la vraie vie. Je ne pourrais pas expliquer ce qui me plaît le plus, la création très concrète et hors du temps ou l´état méditatif dans lequel je rentre quand je sculpte. En tout cas, c’est devenu une passion.
Aussi, comme toute invasion mérite d’être documentée (et que mon appartement commence à ressembler à une scierie clandestine), j’ai décidé de parquer tous ces petits êtres au même endroit, dans une sorte de sanctuaire mystique et naturel, plein de copeaux, sur Instagram. Vous me voyez venir : le compte s’appelle @Holzlinge, et je vous invite naturellement à venir y faire un tour.
Pour ceux qui n’ont pas instagram, vous pouvez également suivre mon travail sur le fédivers @magicien
Promis, ça sent le bois frais.

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